IL N'Y A QUE NOS SILENCES QUI NOUS APPARTIENNENT, NOS PAROLES ET NOS ECRITS APPARTIENNENT AUX AUTRES.


vendredi 16 septembre 2011

BERNARD MUNA = HONNETETE, INTEGRITE, ET CREDIBILITE ... ou le « HIC » qui bouleverse la dictature établie.

"JE SUIS BERNARD A. MUNA ! "

Comment le dire, comment expliquer à mes concitoyens camerounais avec les mots qu'il faut la sincérité de mes propos lorsque j'affirme que je suis un homme de principe ? Je suis un DEMOCRATE, je suis un homme HONNÊTE, INTEGRE et CREDIBLE. Je respecte la séparation entre l'église et l'Etat, même si mes valeurs morales trouvent leurs racines dans l'Eglise. Je ne brandis pas ma religiosité à tous vents, mais mes actes et mon mode de vie sont basés sur la règle fondamentale de traiter autrui comme je voudrai que l'on me traite, moi.

J'ai exercé toute ma fonction de procureur animé par la recherche de la vérité, demandant l'aide et l'éclairage de Dieu le long de mon parcours professionnel.
Je suis Bernard MUNA, un homme compatissant, en quête de vérité, de justice et d'impartialité. Je suis une personne pragmatique. Je sais écouter avec patience et intérêt car je n'ai pas la science infuse. Chaque jour de ma vie est un apprentissage de plus. Et je ne cesse de remercier le Très Haut pour ses bienfaits dans ma vie. Ce que je remets en question, c'est moins les croyances des gens que leurs principes moraux, car c'est dans les agissements que l'on se fait une idée des principes moraux d'une personne.

Dans le champ politique, chacun vient avec sa foi et ses principes, lesquels influencent ses choix, actes et prises de décision. J'ai étudié le droit. Je vis du droit et suis parfaitement conscients de ses effets palpables ou subtils dans la société. Je ne suis pas économiste, mais le droit et l'économie sont interdépendants. Je ne suis pas sociologiste, mais le droit, l'économie, la sociologie et la politique sont interdépendants. Politicien de mon état, je suis parfaitement conscient de la complémentarité de toutes ces sciences. Elles ont animé ma vie, mes recherches, mes lectures et font de moi ce que je suis, c'est-à-dire qu'elles sous-tendent ma pensée. Or la pensée de chacun étant unique, parce que nous n'avons pas les mêmes parcours, je suis donc Bernard MUNA et pas quelqu'un d'autre.

Je suis une entité singulière, une entité unique et distincte des autres entités. Je plaide donc pour que l'on me juge à mon caractère, à mes actes en tant que personne et non en tant qu'élément fondu dans une quelconque diversité insaisissable.

Puissent mes actions contribuer à alléger les souffrances de mes concitoyens, telle est mon vœux qui, s'il se réalisait, je serais au soir de ma vie, heureux d'avoir vécu. Ce sentiment est lié aux valeurs qui ont bercées mon enfance. Adulte que je suis aujourd'hui, je suis moi, et non pas X ou Y.
JUGEZ-MOI À MES ACTES. JE PENSE CE QUE JE DIS ET FAIS CE QUE JE PROMETS.
Tel est le caractère de Bernard MUNA que beaucoup qui ne m'ont pas vécu ignorent. J'espère que ceux qui n'ont jamais pris le temps de me connaître se donneront le temps de m'écouter et de m'évaluer sur la base de mes principes et de ce que je suis. Comme l'a déclaré le Président Obama, ce qui relève de nous, ce sont nos principes et non le flux des évènements dans le temps.

Prière de dissocier Bernard MUNA des autres prétendants à la Magistrature Suprême.
DE GRACE, DISSOCIEZ BERNARD MUNA DU CANDIDAT PAUL BIYA, QUI LUI A APPORTE LA MISERE ET LA DESOLATION DANS DE NOMBREUSES FAMILLES. ARMONS-NOUS DE LA FOI EN LA VICTOIRE CONTRE LUI ET EN NOTRE CAPACITE À RECONSTRUIRE LE CAMEROUN AVEC DES PERSONNES HONNETES ET INTEGRES.

Permettez-moi de faire un plaidoyer pour la fédération des vraies forces du changement.
Verchick Levit sur les abus dont sont victimes les femmes, a écrit dans sa « Théorie du droit Féministe » que « La théorie du droit féministe est à la base, une exploration du concret. Les grands principes ou les règles abstraites ne sont jamais que des outils. Ils ne peuvent rendre justice que s'ils sont envisagés et appliqués en fonction du vécu réel, des expériences des personnes affectées ... Plutôt que de développer une théorie du droit positif sur les inégalités liées au sexe et sur le comment en venir à bout, la méthodologie du droit féministe s'appui sur les mécanismes d'application de la théorie du droit féministe et les moyens de recouper les expériences liées au genre »

La démocratie et cette théorie du droit féministe ont le même idéal. Les femmes subissent la brutalité masculine comme les citoyens camerounais subissent les sévices du Régime Biya et de ses thuriféraires. Autant les femmes ont besoin du changement, autant les citoyens camerounais veulent venir à bout de leurs souffrances. Or la déconstruction de la culture de la brutalité passe par un saut qualitatif, j'allais dire une grande mutation des mentalités.

L'expérience de l'histoire, de la vie de tous les jours et des faits quotidiens font montre de ce que la théorie du droit féministe a impulsé le changement par une méthode de déconstruction/reconstruction. Les abus perpétrés sur les femmes étaient monnaie courante à cause de l'absence d'un système juridique fort et à même de réguler et de réprimer. La théorie du droit féministe mit alors sur pied un processus de dénonciation des injustices et oppressions infligées aux femmes par les hommes. La méthodologie consistait alors à rechercher les informations non seulement sur les mauvais traitements des hommes sur les femmes, mais aussi, à élaborer sur cette base, une législation américaine pour protéger les droits des femmes. De même, la crise de la démocratie au Cameroun est le corollaire de l'absence d'un système judiciaire qui encadre et promeut L'ETAT DE DROIT.

Au nom de quoi la lutte pour les droits des femmes fait-elle irruption sur la problématique de renouvellement du leadership politique camerounais, me diriez-vous.
Si la théorie du droit féministe s'est appesantie sur le droit pour changer le sort des femmes, il se trouve que le candidat Bernard MUNA ne peut s'appuyer sur un système judiciaire indépendant pour promouvoir la démocratie et le développement, le système judiciaire, comme on le sait tous, étant corrompu et à la solde du pouvoir politique.

Wilson a décrit avec précision le système judiciaire camerounais. Au Cameroun, C'est le Ministre de la justice qui fait la loi. C'est le Président Paul Biya qui fait la loi. La loi est à la solde des manigances politiques et des politiciens véreux s'enrichissent dans et par le système judiciaire actuel. Les citoyens ne sont pas égaux devant la loi. Par conséquent, la création d'un environnement sociétal de démocratie au Cameroun nécessite que nous opérions ensemble un bond qualitatif d'envergure.

Catherine MACKINNON commença par fonder une vaste coalition pour l'action. La démocratie camerounaise passe par une stratégie de déconstruction et de reconstruction inspirée de nos valeurs profondes. Si nous nous donnons le temps d'expliquer aux Camerounais tout le mal que M. Biya a fait au Cameroun, les citoyens mieux avisés, rejoindraient en masse la caravane du changement. Sortir de notre torpeur et agir pour le changement, telle est la responsabilité directe de tous et de chacun.

Les politiques ont coutume de clamer: « trêve de bavardage, action!». Moi, Bernard MUNA, soutiens à l'instar du philosophe que théorie sans action est vaine comme action sans théorie est aveugle. Et pour cause ! Les paroles de certaines icônes de l'histoire de l'humanité ont bouleversé le monde, les ordres établis. Exemple, c'est par le « non », théorisé et développé inlassablement que les hommes ont gagné la bataille de l'instauration des droits civiques aux Etats Unis d'Amérique, c'est avec des paroles que l'humanité a introduit la lutte contre la traite négrière. La parole dite et redite par des hommes honnêtes et intègres, tel est le carburant des grands mouvements de changement dans l'histoire. La conversion des aspirations des camerounais en réalité, l'instauration d'un leadership pro-changement contre les forces de résistance aux changements, telle est la motivation principielle de notre lutte.

Nous devons pouvoir créer un système de primaires qui jugulera l'affluence et la pléthore des candidats à la Magistrature Suprême. M. Biya savait bien ce qu'il faisait lorsqu'il appelait au multipartisme sans l'accompagner d'un mécanisme juridique de sélection objective et de fédération autour des idées. M. Biya a plutôt, en bon disciple de Machiavel appliqué la théorie du "diviser pour mieux régner". Puissent tous les Camerounais inviter M. Biya à la retraite en votant massivement pour le changement. Ce ne sont pas les partis politiques, mais bien les citoyens qui votent. Que chacun exerce ce droit sacré de vote pour rompre le statut quo. Toutes les parties prenantes auront leur mot à dire sur la gestion du gouvernement de transition et l'instauration de la démocratie. Même le RDPC n'en sera pas exclu, seulement il ne sera plus comme durant 30 ans, au cœur des prises de décisions. Au-delà de la mise à nu des exactions du Régime finissant, M. Bernard MUNA, propose aussi à l'électorat les mécanismes de reconstruction d'un Cameroun nouveau. C'est en cela qu'il est différent des autres candidats. Sa profession de foi déroule une politique claire de gouvernance respectueuse de la Charte des Nations Unies sur les droits de l'homme et sur la démocratie.

Comme vous le savez tous, de toute ma vie, je n'ai jamais soutenu le régime Biya pour des raisons de divergence idéologique profondes. Je ne me sens pas concerné par cette opposition qu'il qualifie de simple « vendeurs d'illusions ». Moi, Bernard MUNA, j'ai consacré le meilleur de mon temps au plaidoyer pour les droits de l'homme aussi bien au Cameroun qu'en Afrique et dans le monde. Aucun autre candidat, Biya compris, ne peut rivaliser avec mes références. Sollicité par l'ONU au poste de Procureur adjoint au Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR), Bernard MUNA, l'homme de droit a fait ses preuves au sein des plus hautes instances judiciaires à l'échelle internationale. Il y a servi au nom de tous les Etats membres des institutions internationales, le Cameroun compris.

VOTEZ POUR BERNARD MUNA, LE MEILLEUR CANDIDAT POUR LA RECONSTRUCTION DU CAMEROUN



© 2011 BEN MUNA, la centrale de campagne
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mardi 14 juin 2011

QUI EST BERNARD MUNA ?


CARRIERE

Après ses études primaires et secondaires au Cameroun, Bernard MUNA partit en Grande Bretagne pour des études supérieures, à l’issue desquelles il fut admis au Barreau Anglais en mai 1966. Il commença sa carrière de juriste (magistrat) au Cameroun en septembre 1966 lorsqu’il fut nommé Procureur de la République près du Ministère public du Cameroun occidental alors fédéré, et devint Magistrat en 1969. Il quittera ses fonctions de magistrat en 1971 pour s’engager dans une carrière d’Avocat. Il est le dernier Secrétaire du Barreau des Avocats du Cameroun Occidental.

Elu en 1977 au Conseil du Barreau des Avocats nouvellement créé, il en deviendra le Président élu en 1986. Ses pairs lui renouvelleront exceptionnellement leur confiance durant trois mandats successifs de deux ans chacun. Son engagement dans la défense des droits de l’homme et la lutte pour la démocratie lui vaudra l’honneur d’être à nouveau élu sans opposition par le Barreau pour un dernier mandat de deux ans. Durant ces 6 années de service au Barreau, Me MUNA travaillera inlassablement à promouvoir le respect des droits de l’homme au Cameroun. Durant tout son règne, Il organisera des

conférences annuelles sur les droits de l’homme, la liberté de la presse et les questions du genre, soit à Yaoundé soit dans l’un des pays de la sous-région de l’Afrique Centrale. Il conviait alors les représentants des Barreaux de l’Afrique Centrale, de l’Afrique de l’Ouest, de l’Europe et du Canada. Durant son règne, il bâtira une collaboration étroite entre le Barreau du Cameroun et le Barreau du Canada, ce qui eut pour retombée la création d’une Task Force conjointe entre les deux Barreaux chargée d’étudier les questions relatives aux droits de l’homme dans les pays en voie de développement. Un ouvrage intitulé « La charte modèle des droits de l’homme pour les pays en voie de développement ». Durant son règne, face à la tentative d’annexion du Barreau par certains membres du gouvernement, aux fins de l’assujettir au Ministère de la Justice, Ben MUNA il galvanisera les membres du Barreau à lutter énergiquement pour l’existence effective d’un Barreau véritablement indépendant et dynamique. Pour la petite histoire, une loi limitant l’indépendance du Barreau et le plaçant sous la tutelle du Ministère de la Justice était votée au Parlement en 1987 et 1989, deux fois des suites, le Barreau s’opposa radicalement à cette loi et le Président de la République ne la promulgua finalement pas.

En 1987, il fut élu Président de l’Union des Avocats de l’Afrique Centrale (UNAAC), regroupant 10 pays et fut réélu en 1991. Durant son mandat à la tête de cette organisation, l’Union s’opposera sous sa houlette, à la tentative de « fonctionnalisation du Barreau » par le gouvernement de la République du Congo. (Cette fonctionnalisation consistait à convertir les avocats de la République du Congo en fonctionnaires, mettant ainsi fin à la nature libérale de la fonction d’Avocat). Cette autre lutte sera couronnée de victoire, car le Chef de l’Etat du Congo mit un terme à ce projet initié par le ministre de la justice. Ben MUNA est aussi membre de l’Union Internationale des Avocats basée à Paris, où il a aussi occupé le poste de Vice-président pour le Cameroun durant 6 ans. Il est membre du Sénat International de cette organisation.

S’appuyant sur son statut au Barreau du Cameroun, il en fera un cheval de bataille pour la promotion des droits de l’homme, ce qui fera de lui un leader dans la défense des droits de l’homme en Afrique et au-delà. Membre actif de « l’International Committee for a community of Democracies », alors basée à Washington, il devint un adepte avant-gardiste de la démocratie en Afrique. Me MUNA rêvait d’un Cameroun qui soit le model de démocratie par excellence en Afrique et fut le premier à dénoncer les violations des droits de l’homme et l’absence des institutions démocratiques dès lors qu’il prit conscience de l’abandon par le pouvoir politique de ces idéaux nobles au profit d’une dictature galopante. A cet effet, il mobilisera le Barreau dans la lutte

pour la reconnaissance du droit à la création des formations politiques, comme faisant partie des droits de l’homme.

Le 28 mars 1990, au cours d’une Assemblée Générale des Avocats tenue à Douala, le Barreau adressa une lettre au Chef de l’Etat pour exprimer leur adhésion à une démocratie multipartisme, et au mois d’août suivant, le Chef de l’Etat avertira ses militants au cours de la convention de son parti de l’imminence de la compétition politique. Ben MUNA fera le tour des Barreaux de l’Afrique Centrale, de l’Ouest, de l’Est et de l’Afrique du Sud, pour persuader ses pairs d’œuvrer en faveur de l’émergence de la liberté d’association politique en Afrique.

Ayant expérimenté les limites du multipartisme dans le projet de démocratisation de la société (le multipartisme n’est pas en soi une démocratie), il militera pour l’éducation des camerounais à la défense des droits de l’homme et la construction d’une société véritablement démocratique. Il est actuellement leader de l’Association pour une Afrique Unie dont il est le fondateur et l’un des promoteurs. Très conscient du coût et du poids de ces engagements sur ses modestes économies (il faut des moyens pour concevoir les programmes d’éducation pour le grand public, faire des tournées à travers l’Afrique pour assurer la sensibilisation des citoyens sur les vertus de la démocratie et des droits de l’homme comme socle de l’édification d’un Continent africain économiquement et politiquement stable et viable.)

En mai 1997, il fut nommé Procureur-adjoint auprès du Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR). Responsable du Bureau du Procureur du Tribunal, il aura la charge de gérer un staff de plus de 250 personnes, parmi les quelles entre autres le Procureur en Chef, les Procureurs Principaux, gérant chacun une équipe de 5 procureurs, les avocats de l’accusation et les conseillers juridiques, un service de police ayant à sa tête un Directeur chargé des enquêtes, des commissions d’enquête et des enquêteurs, un département d’interprétation et de traduction, un département de sécurité ainsi qu’une direction général et un personnel d’appui constitué des locaux et expatriés. Au moment où il prend fonction au poste de Procureur adjoint à Kigali, le Tribunal traverse une situation trouble qui commence à entamer sérieusement la confiance mise en ce Tribunal par le gouvernement du Rwanda. L’histoire retiendra que durant sa dispensation, il mettra son dynamisme, sa maitrise des textes, son sens de l’investigation ainsi que sa finesse politique contribueront grandement à remettre le Tribunal sur les rails. Le climat des relations entre le Tribunal et le gouvernement Rwandais (alors très morose avant son arrivée) s’en verra apaisé, ce qui permettra au Tribunal de poursuivre sereinement ses investigations. Il organisa et dirigea, en étroite collaboration avec les autorités

kenyanes les premières arrestations massives des suspects et supervisa personnellement les enquêtes, la traque et les arrestations des suspects dans plusieurs pays africains et européens. Sous sa dispensation, les services du procureur obtinrent pour la première fois des condamnations pour génocide et des condamnations pour viol des femmes classés comme crime de génocide. Six mois seulement après sa prise de fonction, le journal « Ubutabera » basé à Arusha, et publié par « l’Association intermédia » fera une description assez pointue et objective du Procureur-adjoint Ben MUNA dans un article dont voici la teneur :

“Muna le Puma”. Il n’est pas dit que le surnom reste dans l’histoire ni que l’intéressé s’en accommode. Mais l’anecdote veut que ce soit cette image féline, bien qu’au demeurant peu physionomiste, qui soit collée au procureur adjoint du tribunal pour le Rwanda, Bernard Acho Muna, lors de l’Opération NAKI. S’il est un trait qu’il pourrait souhaiter retenir le nouveau maître du parquet de son totem animal improvisé, c’est la rapidité. « Il va vite », lâche un des ses adjoints, d’un ton net et la mine comme soulagée de pouvoir ainsi mettre aux oubliettes les critiques de « l’avant-Muna » sur les lenteurs du bureau de Kigali. Le procureur de son cote ne se lasse pas le dire : il reste deux ans avant que le mandat du TPIR n’expire et, pour sa part, il n’a guère l’intention d’y finir sa vie. Il est clair qu’en trois mois, la marque du camerounais a profondément bouleversé, non seulement le parquet, mais le tribunal dans son ensemble.

Avoir le pouvoir et l’assumer

A l’évidence, l’homme a le goût de diriger et la trempe d’un décideur. Au point de semble, parfois, manquer aux règles élémentaires de bienséances envers celle qui demeure son chef hiérarchique. Ainsi, lors d’une conférence de presse à Kigali, le 4 août, il ne laisse pas entendre un instant que l’opération du Kenya puisse être le fait de quelqu'un d’autre de lui seul. « J’ai mon indépendance, personne ne peut mettre la pression sur moi. Je fais mon travail. Ensuite, je rapport. Si j’ai mal fait, je serrais sanctionné », assène-t-il. Question de responsabilité, ajoute-t-il, en substance. Sarcastique, un journaliste Rwandais se demande alors si, avec une telle indépendance de son délégué, le procureur général « a encore un raison d’être ». « C’est une question de pouvoir et non

indépendance. Je dis que si l’on a peur de faire des fautes, on ne fait rien et on est aussi sanctionné » rétorque Bernard Muna. L’homme est visiblement conscient que, au Rwanda, sa virginité est un grand atout. L’image du TPIR - et de Louise Arbour en particulier – y est tellement dégradée qu’il ne peut prendre le risque de trop s’y associer, du moins dans l’immédiat. L’occasion de ce faire connaître comme « l’homme de NAKI » est trop belle. Il lui sut capitaliser, sans nuance, quitte à s’attribuer l’entier bénéfice d’un travail forcement mené de longue haleine.

Montrer l’exemple et mouiller sa chemise

« Muna est un réformateur. Il voit (le TPIR) comme un défi », assure un des ses anciens confrères camerounais, observateur distant mais confiant de son ancien camarade d’opposition. Pour le relever, il joue d’une main de fer dans un gant de velours. Discipline et esprit d’équipe: dès son arriver, il avait inscrit sa méthode de travail sous ce diptyque (voir Ubutabera No. 9). Deux personnes ont déjà fait les frais de la remise en ordre : l’un de ses substituts pour avoir dénigré le Tribunal dans un lettre au Vice-président Rwandais, (voir Ubutabera No. 12 et 13) et un policier hollandais pour avoir refuser de retirer le drapeau de son pays gaillardement harnaché a son véhicule onusien et exprimé « un mépris total pour l’hiérarchie ». En contrepoint de sa rigueur, l’homme offre a ceux qui veulent le suivre les satisfactions de « l’esprit de corps » dont la formation, nous affirme-t-il fut « sa première préoccupation ». Ses équipiers son unanimes : le ‘boss’ n’hésite pas a mouiller sa chemise. S’il a manifestement pris goût aux « opérations », il compte aussi se mêler à la joute judiciaire. « Je dois montre l’exemple ; je prendrai une équipe » dans les procès, nous annonce-t-il lors d’un entretien à Kigali. Ses partisans louent le fonceur, tandis que ses adversaires de la défense dénoncent le « cow boy », quand il s’autorise une visite fracassante au centre pénitentiaire d’Arusha (voir Ubutabera No. 15). Les détenus vont vite fait de relever ce trait d’expression caractéristique, quand le chef de l’accusation ouvre de « gros yeux » et retrousse la langue, bouche bée. »

Après quatre ans de fonction au Rwanda, il prendra un congé sabbatique d’un an qu’il mettra à profit installer un bureau à Londres dans lequel il se consacra à l’étude des causes de l’échec de la constitutionnalité dans les pays africains mais aussi des obstacles liés à l’instauration du modèle de démocratie occidentale dans les sociétés africaines à caractère multi-ethnique, multi-tribal et multi-culturel. Ses recherches seront sanctionnées par la production d’un ouvrage intitulé « Le défi de la démocratie en Afrique ».

Il a renoué depuis lors avec sa fonction d’avocat dans ses bureaux de yaoundé, bien qu’il soit plus porté vers son rôle de consultant international sur les questions d’ordre constitutionnel, sur la démocratisation et la construction des sociétés africaines régies par le droit.

Ben MUNA est co-auteur d’un ouvrage commis dans le cadre de la coopération entre le Barreau du Cameroun et le Barreau du Canada, intitulé : un code modèle des droits de l’homme pour les pays en développement.

SES ECRITS

Entre autres communications délivrées par Me Ben MUNA dans le cadre des forums, conférences, diners-débats, auxquels il a pris part le long de son parcours, on peut en citer quelques uns que voici :

1) « Human Rights in Africa », (Les droits de l’Homme en Afrique) International Lawyers Union, Quebec&Montréal, 1987 (Congrès Annuel)

2) “Freedom, the Soul of Development”, (La liberté, au cœur du développement) International Lawyers Union, Strasbourg, 10-13 septembre 1990 (Congrès Annuel)

3) “Prospects for Multiparty Development in Africa – The Unfinished Revolution” (Perspectives du développement du multipartisme en Afrique – Une révolution inachevée) Third International Conference on Democracy, Washington, 1991.

4) « Pluralism and Minority Rights » (Pluralisme et droit des minorités) Unesco International Forum on Culture and Democracy, Prague, September 1991.

5) « Communication and People’s Rights » (Communication et droits des peuples), Association Mondiale pour une Communication Chrétienne – Conférence Régionale Africaine, Windhoek, Septembre 1991.

6) « The second Liberation of Africa – The Fight for Human Rights » (La seconde libération de l’Afrique – La lutte pour les droits de l’Homme), Congrès des Etudiants Camerounais basés aux USA, Atlanta – Georgie, 17 août 1991.

7) « Accessible Justice for All » (La justice à la portée de tous), Union internationale des Avocats, Congrès du Mexique, juillet 1991.

8) « Christians and Politics » (Les Chrétiens et la politique), Forum Chrétien de Yaoundé, 1992.

9) « Africa Unity : The key to Peace, Stability and Development » (L’unité africaine : socle de paix, de stabilité et de développement), Deuxième conférence Mondiale pour la Paix , Séoul, mars 1994.

10) « Law as a tool for Africa Unity », (Le droit comme instrument au service de l’unité africaine), 6ème Conférence biennale de l’Association des avocats africains, Abuja, Nigéria, mars 1991.

11) « The International Charter of Human Rights », (La Charte Internationale des droits de l’Homme), Centre africain d’étude de la démocratie et des droits de l’Homme. Human Rights workshop for African Anglophone Magistrates, Banjul, Gambia.

SES OUVRAGES

12) Le Cameroun face aux défis du 21ème siècle, 1993 : Dans cet ouvrage, Bernard MUNA s’appuyant sur le Cameroun comme cas d’école, promène habilement le lecteur à travers un état des lieux social et politique camerounais au lendemain des indépendances, qui n’est manifestement pas mémorable. Cet essai est une approche critique digne d’intérêt pour toute personne qui se sent concernée par le devenir du Cameroun en particulier et des Etats africains en général.

13) Le défi de la démocratie en Afrique : l’instauration de la démocratie dans les sociétés multi-ethniques et multi-tribales. (2008) Dans ce deuxième essai, l’auteur remet en question l’universalité du

modèle de démocratie multi-partite prôné par l’occident comme étant une panacée pour les Etats africains. Il remet à l’ordre du jour la définition étymologique du concept « démocratie », à partir de laquelle il démontre que le système actuel régi par la logique du « gagnant prend tout » n’obéit pas au principe de base de la démocratie qui est d’abord et avant tout « le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ». il prône la remise en question de ce système importé dans le dessein de le moduler et l’adapter ainsi aux réalités multiculturelles et multi tribales africaines.

14) Dieu le politicien : Un essai sur la manière dont les citoyens qui ont la crainte de Dieu devraient faire la politique. (2008)

mardi 5 avril 2011

Boutros Boutros GHALI et Frédérico MAYOR signent l'appel pour la paix en Côte d'ivoire

APPEL POUR LA PAIX ET LE DIALOGUE INTERNE EN CÔTE D’IVOIRE


Depuis le 28 novembre 2010, la Côte d’Ivoire est entrée dans une crise postélectorale qui vient de dégénérer en un conflit armé meurtrier, avec pour corollaire la possible déstabilisation de toute l’Afrique de l’Ouest. Les médiations successives n’ont pas permis de résolution pacifique, bien qu’elles soient parvenues à écarter l’option militaire étrangère, lourde de conséquences. Pour autant, les affrontements violents se multiplient, les morts se comptent par centaines et les rapports des organisations non-gouvernementales insistent sur les graves violations des droits humains, l’exode massif de populations et le développement alarmant de la précarité.

Nous, signataires du présent Appel, au-delà de nos opinions personnelles concernant le contentieux électoral et soucieux avant tout de paix sociale, de la préservation des droits humains et des rapports d’amitié entre les peuples, lançons un Appel solennel afin que toutes les parties en conflit regagnent en sérénité, stabilisent les institutions et épargnent aux populations encore plus de souffrances ;

Nous, signataires du présent Appel, rappelons qu’Abidjan, mégapole, capitale économique de la Côte d’Ivoire, berceau de la « culture de la paix », première ville cosmopolite d’Afrique, dont la moitié de la population est non ivoirienne, constitue l’un des plus beaux exemples d’intégration internationale pour l’harmonie des peuples d’Afrique et du monde, et demandons que ce statut particulier soit préservé, présenté comme un modèle d’avenir pour l’unité africaine ; en conséquence de quoi, nous condamnons fermement toutes les tentatives de dresser les unes contre les autres les populations de cette ville ;

Nous, signataires du présent Appel en faveur de la paix et de la sauvegarde des populations, rappelons que la Constitution ivoirienne dispose que « la personne humaine est sacrée. Tous les êtres humains naissent libres et égaux devant la loi. Ils jouissent des droits inaliénables que sont le droit à la vie, à la liberté, à l’épanouissement de leur personnalité et au respect de leur dignité. Les droits de la personne humaine sont inviolables. Les autorités publiques ont l’obligation d’en assurer le respect, la protection et la promotion. Toute sanction tendant à la privation de la vie humaine est interdite ».

En conséquence, nous demandons aux responsables politiques ivoiriens d’engager, sans délai, le dialogue interne comme mode de résolution du contentieux postélectoral plutôt que de recourir à la violence armée et les enjoignons à un cessez de feu immédiat.

Pour soutenir et accompagner cette démarche totalement apolitique, nous demandons à toutes les personnes éprises de paix et de dialogue de signer et de faire signer cet Appel sur Facebook, afin que le nombre de signatures recueillies soient relayées auprès des parties en conflit.

http://www.facebook.com/pages/Appel-pour-la-Paix-et-le-Dialogue-Interne-en-C%C3%B4te-dIvoire/192655320771369?sk=info

Contacts : Courriel : appelpaix-dialogueCI@hotmail.fr


SIGNATAIRES:


M. Boutros Boutros GHALI (Président du Conseil National des Droits de l’Homme d’Egypte)

M. Frederico MAYOR (Président de la Fondation Cultura de Paz en Espagne)

M. Aristides PEREIRA (ancien Président du Cap Vert)

Pierre SANÉ (Président de l’institut Imagine Africa, France)

Jean ZIEGLER (Expert ONU)

Martin ZIGUÉLÉ (ancien Premier ministre RCA)

Aminata TRAORÉ (ancienne Ministre du Mali)

Manecas SANTOS (ancien Ministre de la Guinée-Bissau)

Nora ANSELL-SALLES (Journaliste)

Christian LEGRAND (Avocat au barreau de Paris)

Amobé MEVEGUE (Producteur, Journaliste France 24, Directeur Ubiznews)

Nicolas DRUZE (PDG holding Madinas)

Eddie JOSEPHAU (Conseiller en Affaires européennes)

Julien Le Maff (Médiéviste, Chercheur)

Paul Arnaud (Commissaire national aux Droits de l’Homme, Côte d’Ivoire)

Pierre Franklin TAVARES (Philosophe)

vendredi 4 mars 2011

INHUMAIN, TROP INHUMAIN ! par Pierre Franklin Tavares

INHUMAIN, TROP INHUMAIN ! Qu’ont fait les malades ivoiriens à l’Union Européenne ? De quoi sont-ils donc coupables ou responsables ? Quel crime odieux ont-ils commis, pour que l’accès direct aux médicaments des grands laboratoires européens leur soit désormais interdit ?

Car, c’est aussi de cela qu’il s’agit, avec la décision de l’Union Européenne de prohiber le Port d’Abidjan, second port d’Afrique, à tous les navires européens. Or, ceux-ci assuraient, jusque-là, 90% du trafic portuaire. Qui a jugé les malades, pour leur infliger pareille punition ? Les malades ivoiriens ont-ils seulement pris part aux votes, pour être ainsi concernés par la crise postélectorale ivoirienne ? Pourquoi supporteraient-ils les effets collatéraux des sanctions ? Ils font parti des abstentionnistes du premier et du second tour. Les malades n’ont généralement pas de camp politique.

J’incrimine ! Inhumain, trop inhumain, cette Union Européenne-là.

Sous peu, les pharmacies n’auront plus de médicaments à vendre. Les stocks disponibles n’atteindront pas la fin mars, selon les prévisions. Qui souffre ? Non pas les classes moyennes ou embourgeoisées, ni non plus les fonctionnaires internationaux résidant en Côte d’Ivoire. Pour eux, on le sait bien, les médicaments viendront toujours plus vite que leurs maladies, tout comme les chemins marchent plus vite que les écoliers[1].

Mais souffrent déjà les pauvres, et depuis trop longtemps, ceux qui n’ont pas de familles à l’étranger, les humbles, tous les blessés de la vie. « Tu es pauvre. Or Laurent Gbagbo n’a pas quitté le pouvoir. Donc tu paieras ». Tel est le syllogisme de l’Union Européenne. Cela porte un nom : le cynisme. Mais qu’espère l’Union Européenne ? Que les malades se soulèvent, contre le régime de Laurent Gbagbo ? Mesdames et messieurs de l’Union Européenne, ils n’en ont pas la force.

Que leurs parents le fassent à leur place ? Mesdames et messieurs, ils sont occupés à prodiguer l’assistance à leurs malades.

Inhumain, trop inhumain ! Ab-surde aussi, absence-de-sens, sens-qui-ne-s’entend-pas. Que l’un des plus vastes ensembles politico-économique du monde, héritière de Kant Emmanuel et des Lumières, qui s’est donné pour hymne l’Ode à la joie de Schiller rédigé sur la demande de Goethe, dispache le « malheur » et bascule si promptement dans le « cynisme », montre combien notre époque est en pleine dévastation, sans repère.

J’incrimine ! Inhumain, trop inhumain. Punir des malades. Lisez et méditez les explications, les alarmes et l’appel pathétique de M. Kouassi Parfait, président de l’Ordre des pharmaciens de Côte d’Ivoire, à l’attention d’une humaniste française :

« Bonjour Nora Ansell-Salles,

La réalité est que l'arrêt de la Banque centrale, les fermetures des banques commerciales, l'arrêt des transactions financières avec l'UE mettent les grossistes locaux dans l'incapacité de régler leurs fournisseurs en UE. De plus, le blocus des ports rend toute importation impossible depuis l'UE. Or 90% des médicaments viennent d'UE. De facto, depuis le 11 février, les flux de médicaments en direction de la Côte d’Ivoire sont interrompus. Il y aura donc pénurie de médicaments une fois que les stocks déjà disponibles seront épuisés. Les délais de couverture sont évalués à environ 1mois et demi, c’est-à-dire d'ici fin Mars. Il ne s'agit donc pas d'un embargo sur les médicaments mais de la conséquence des mesures de blocus général visant à asphyxier le régime Gbagbo. Les programmes de coopération interne sont eux aussi suspendus avec le régime Gbagbo et dans ce contexte, les dotations de fond pour les fournitures d'ARV, tuberculose, paludisme etc., sont eux aussi suspendus. Comme tu vois, c'est un contexte extrêmement compliqué, lié à des décisions politiques. En dehors d'un relais par les humanitaires (ONG..), je ne vois pas comment éviter la catastrophe humanitaire, si d'ici là, le contexte reste en l'état cordialement ! »[2].

Voici venu le temps des « sorciers » et « marabouts » guérisseurs, des vendeurs ambulants de faux-médicaments, des charlatans, des contrebandiers, etc.

Il reste à faire le bilan des morts et des maladies dus à la crise ivoirienne, qui dure depuis 20 ans. Combien d’infarctus, de cas d’impuissances, de névroses diverses, de tués, d’explosion de pathologies graves (sida, malaria, tuberculose, etc.), de destruction du réseau de soins publics et privés (hôpitaux, cliniques, cabinets dentaires, etc.).

Comment rester insensible aux malheurs qui avancent, en s’ajoutant à d’autres malheurs ?

Inhumain, trop inhumain !

« On » tue en silence des malades. Malthusianisme et cynisme, depuis des bureaux feutrés. Non pas seulement l’Union Européenne ou les classes politiques ivoirienne et africaine, mais aussi tous ceux qui se taisent, complices d’un jour, complices pour toujours. D’une autre veine, nous sommes, d’une autre tradition nous relevons que celle de la veulerie des élites que fustige Max Gallo[3]. Être Français, en France comme dans le monde, c’est toujours se placer au cœur des problématiques sociales. Et, dans le drame des malades qui a cours en Côte d’Ivoire, je voudrais dire après René Char que les yeux seuls sont encore capables de pousser un cri[4]. Crions donc, de toutes nos forces. Ouvrez large les yeux.

L’Union Européenne ignore superbement le Droit des gens. Mais lorsque les Institutions sont défaillantes, il est des droits et du devoir des citoyens de prendre des initiatives, comme le suggère Gabriel Bonnot de Mably[5].

Intellectuels, prenez vos plumes ! En son temps, L’abbé Grégoire lança un cri célèbre, que l’on peut reprendre et adapter ici : les ennemis des médicaments sont les amis de l’inhumanité.

Journalistes, inondez d’alertes vos journaux et reportages ! Hölderlin pensait que vous aviez choisi Apollon, parce que Dieu de la vérité.

Avocats, saisissez la Cour Européenne des Droits de l’Homme ! Le droit ne s’affaiblit pas aux portes des malades. Au contraire, il se revigore.

Médecins accourez ! Hippocrate vous a fait jurer secours éternel aux malades. Où est passé le « French doctor » ?

J’incrimine : inhumain, trop inhumain !

Je prends, dès à présent, avec Nora Ansell-Salles, l’initiative de la mise en place du Collectif Médicaments pour la Côte d’Ivoire. Que tous ceux qui sont sensibles au sort des malades se rallient à cette cause. J’en appelle à tout le corps médical français et européen, à l’industrie pharmaceutique, aux associations de prévention et d’aide, aux ONG, au corps législatif. Que se lèvent des bateaux, que s’installe un réseau postal internet pour la livraison, que des réseaux de distribution se substituent aux défaillances.

Refusons que des malades soient pris en otage.

Nul, s’il est humain, ne doit rester insensible.



Pierre Franklin Tavares

Mobile : +336-87-34-21-22

[1] René Char, Commune présence, préface de Georges Blin, Gallimard, Paris, 1978, p. 125.

[2] Courriel à Mme Nora Ansell-Salles, en date du 2 mars 2011.

[3] Max Gallo, Fier d’être français, Fayard, Paris, 2006, p. 18.

[4] René Char, Feuillets d’Hypnos, Gallimard, Folioplus classiques, Paris, 2007.

[5] Gabriel Bonnet de Mably, Des droits et des devoirs du citoyen, librairie Marcel Didier, Paris, 1972.
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